Derniers sujets
Connexion
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 272 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 272 Invités :: 3 Moteurs de rechercheAucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 378 le 2024-10-27, 02:47
Rechercher
Les infos qui nous interressent au jour le jour
Page 1 sur 1
Les infos qui nous interressent au jour le jour
Voilà un petit site d'information qui utilise divers flux rss afin de nous tenir informé au jour le jour sur ce qu'il se passe dans le domaine spatial.
http://www.flashespace.com/
Je vous propose donc de faire un petit point tous les jours (vous avez le droit de m'aider au cas où je loupe des jours ), en reprenant les infos de leurs flux RSS. N'oubliez pas de noter les liens des pages de référence, par respect pour le site.
_______________________________________________________________
La source
22.05.09 Une région entière de Mars façonnée par l'eau
Les données fournies par Opportunity, qui explore le cratère Victoria près de l'équateur sur Mars depuis deux ans montrent la variété des changements environnementaux survenus au cours des derniers milliards d'années dans cette région de Mars (Terra Meridiani).
Ces données montrent notamment un type de sédimentation dû à d'anciens écoulements similaire à celui trouvé dans d'autres cratères situés à plus de six kilomètres au nord. Selon les chercheurs, cette découverte signifie que l'eau a dû modeler toute la région par le passé. Grâce aux informations fournies par Opportunity, ces scientifiques ont analysé les parois du cratère Victoria qui a un diamètre d'environ 750 mètres et une profondeur de 75 mètres, et caractérisé l'impact météoritique qui l'a créé : Le rover a réussi la gageure de découvrir plusieurs morceaux de la météorite à l'origine du cratère d'impact !
Les strates présentes sur les parois du cratère portent la marque d'anciennes dunes formées par le vent et que certaines ont même une taille comparable à celles aux États-Unis qui se sont déposées durant la période du Jurassique, il y a environ 200 à 146 millions d'années.
Le résultat le plus important est toutefois que l'ancienne forme d'altération due à l'eau établie à des kilomètres de là sur deux autres cratères de Mars a aussi agi sur le relief de Victoria. Les données fournies par Opportunity ont également mis en évidence un important phénomène d'érosion provoqué par l'action des vents qui a persisté bien plus longtemps que les effets de l'eau. Cette érosion éolienne est à l'origine en grande partie de l'agrandissement de la taille du cratère Victoria. Il bien plus grand aujourd'hui qu'il ne l'était au moment de sa formation.
Enfin, Opportunity a également vu autour et dans le cratère Victoria les fameuses sphérules que les scientifiques de la NASA appellent "blueberries" ou " berries " (myrtilles). Ces sphérules sont formées en majorité d'hématite, un oxyde de fer. Sur Terre, l'hématite se forme très souvent en présence d'eau. Cette découverte conforte donc l'hypothèse selon laquelle la région de Terra Meridiani aurait été, il y a des milliards d'années, détrempée par de l'eau liquide. Sur cette question, le rover a montré que les sphérules les plus profondes (éjectées du sous-sol au moment de la formation du cratère) sont les plus grandes ce qui suggère que l'action des eaux souterraines a été plus intense à une plus grande profondeur.
Image en fausses couleurs du cratère Victoria (Cape St. Vincent)
Depuis qu'il a quitté le cratère Victoria, il ya environ huit mois après l'avoir étudié de septembre 2006 à août 2008, Opportunity à rejoint Endeavour, un cratère 20 fois plus grand que celui de Victoria.
Crédits NASA / JPL
______________________________________________________________________________
La source
22.05.09 Essai réussi des parachutes de récupération du premier étage d'Ares 1
La NASA et ATK ont réalisé avec succès le premier essai grand nature des 3 parachutes principaux du système de récupération du premier étage d'Ares 1. Ils ont été testés ensemble pour la première fois et montré leur capacitéà poser en douceur le premier étage qui sera réutilisable.
Ce système sera également utilisé pour récupérer le premier étage d'Ares I-X, le lanceur qui utilisera un étage supérieur factice pour tester ce premier étage à l'automne 2009.
Ce système de récupération est conçu pour étager le freinage. Lors de son ouverture, un parachute produit un choc qui, fonction de la masse à ralentir et de la vitesse peut être très violent. Dans le cas d'Ares 1, la vitesse du premier étage est en régime supersonique. Si l'on ouvrait les parachutes sans précautions, ils se mettraient en torche, voire exploseraient immédiatement.
C'est pourquoi, les ingénieurs ont conçu un système à plusieurs parachutes de façon à limiter autant que possible les chocs et éviter de tout casser. De façon à étager le freinage, 3 types de parachutes ont été prévus. Un parachute extracteur, un parachute de freinage et les 3 parachutes principaux.
Le parachute extracteur est un simple parachute 'extracteur'. De petite taille, il est généralement éjecté avec le couvercle du conteneur par un dispositif pyrotechnique. Il sert seulement à extraire l'ensemble du système de parachutes et ne produit pas réellement de freinage.
Le parachute de freinage est le premier étage de freinage. Il est de taille relativement réduite mais freine déjà efficacement. Il va amener la vitesse de descente dans le domaine transsonique ou même subsonique compatible avec l'ouverture des parachutes principaux.
Les parachutes principaux fournissent le freinage final. Ils sont ouverts en même temps ce qui va amener la vitesse de l'étage à quelques mètres par seconde compatible avec un amerrissage en douceur.
Avec un diamètre de 45 m et un poids d'une tonne, ces parachutes sont les plus grands jamais fabriqués pour un récupérer un étage de lanceur. Ils sont dérivés de ceux utilisés par la NASA pour récupérer les boosters de la navette.
Ares I
Ares I est un lanceur en ligne à 2 étages d'environ 94 m et d'une masse au décollage de plus de 900 tonnes. Dédié au lancement d'Orion, il sera capable de lancer 25 tonnes en orbite basse.
Le premier étage
Construit par ATK, ce premier étage est dérivé des boosters à poudre réutilisables de la navette à 4 segments. Il sera long d'un peu plus de 40 m pour un diamètre de 3,7 m. Il se différenciera des boosters de la navette par l'ajout d'un segment supplémentaire, soit 5 au total. Ce 5ème segment permet d'augmenter la quantité de propergol embarqué et donc la performance du lanceur. Cet étage doit fonctionner pendant les 2 premières minutes du vol.
Le premier étage construit par ATK Crédit NASA
D'autres modifications sont également prévues. Elles visent toutes à répondre aux spécifications du lanceur qui prévoient un taux de fiabilité et de rendement plus élevé que ceux imposés aux boosters de la navette.
Cet étage s'appuie donc sur des technologies largement éprouvées pour le vol habité ce qui limite d'autant les procédures de qualification inhérentes à la mise au point d'un nouvel étage et partant de la limite d'autant l'impact financier sur le programme.
Deuxième étage
Le deuxième étage sera construit par une joint venture formée par Boeing et Northrop Grumman. Initialement, la NASA prévoyait d'utiliser un moteur SSME à hydrogène et oxygène liquide. Cette solution a été abandonnée au profit du moteur J-2X. Cet étage comportera un nouveau réservoir d'oxygène et d'hydrogène liquide ainsi que l'avionique associée.
http://www.flashespace.com/
Je vous propose donc de faire un petit point tous les jours (vous avez le droit de m'aider au cas où je loupe des jours ), en reprenant les infos de leurs flux RSS. N'oubliez pas de noter les liens des pages de référence, par respect pour le site.
_______________________________________________________________
La source
22.05.09 Une région entière de Mars façonnée par l'eau
Les données fournies par Opportunity, qui explore le cratère Victoria près de l'équateur sur Mars depuis deux ans montrent la variété des changements environnementaux survenus au cours des derniers milliards d'années dans cette région de Mars (Terra Meridiani).
Ces données montrent notamment un type de sédimentation dû à d'anciens écoulements similaire à celui trouvé dans d'autres cratères situés à plus de six kilomètres au nord. Selon les chercheurs, cette découverte signifie que l'eau a dû modeler toute la région par le passé. Grâce aux informations fournies par Opportunity, ces scientifiques ont analysé les parois du cratère Victoria qui a un diamètre d'environ 750 mètres et une profondeur de 75 mètres, et caractérisé l'impact météoritique qui l'a créé : Le rover a réussi la gageure de découvrir plusieurs morceaux de la météorite à l'origine du cratère d'impact !
Les strates présentes sur les parois du cratère portent la marque d'anciennes dunes formées par le vent et que certaines ont même une taille comparable à celles aux États-Unis qui se sont déposées durant la période du Jurassique, il y a environ 200 à 146 millions d'années.
Le résultat le plus important est toutefois que l'ancienne forme d'altération due à l'eau établie à des kilomètres de là sur deux autres cratères de Mars a aussi agi sur le relief de Victoria. Les données fournies par Opportunity ont également mis en évidence un important phénomène d'érosion provoqué par l'action des vents qui a persisté bien plus longtemps que les effets de l'eau. Cette érosion éolienne est à l'origine en grande partie de l'agrandissement de la taille du cratère Victoria. Il bien plus grand aujourd'hui qu'il ne l'était au moment de sa formation.
Enfin, Opportunity a également vu autour et dans le cratère Victoria les fameuses sphérules que les scientifiques de la NASA appellent "blueberries" ou " berries " (myrtilles). Ces sphérules sont formées en majorité d'hématite, un oxyde de fer. Sur Terre, l'hématite se forme très souvent en présence d'eau. Cette découverte conforte donc l'hypothèse selon laquelle la région de Terra Meridiani aurait été, il y a des milliards d'années, détrempée par de l'eau liquide. Sur cette question, le rover a montré que les sphérules les plus profondes (éjectées du sous-sol au moment de la formation du cratère) sont les plus grandes ce qui suggère que l'action des eaux souterraines a été plus intense à une plus grande profondeur.
Image en fausses couleurs du cratère Victoria (Cape St. Vincent)
Depuis qu'il a quitté le cratère Victoria, il ya environ huit mois après l'avoir étudié de septembre 2006 à août 2008, Opportunity à rejoint Endeavour, un cratère 20 fois plus grand que celui de Victoria.
Crédits NASA / JPL
______________________________________________________________________________
La source
22.05.09 Essai réussi des parachutes de récupération du premier étage d'Ares 1
La NASA et ATK ont réalisé avec succès le premier essai grand nature des 3 parachutes principaux du système de récupération du premier étage d'Ares 1. Ils ont été testés ensemble pour la première fois et montré leur capacitéà poser en douceur le premier étage qui sera réutilisable.
Ce système sera également utilisé pour récupérer le premier étage d'Ares I-X, le lanceur qui utilisera un étage supérieur factice pour tester ce premier étage à l'automne 2009.
Ce système de récupération est conçu pour étager le freinage. Lors de son ouverture, un parachute produit un choc qui, fonction de la masse à ralentir et de la vitesse peut être très violent. Dans le cas d'Ares 1, la vitesse du premier étage est en régime supersonique. Si l'on ouvrait les parachutes sans précautions, ils se mettraient en torche, voire exploseraient immédiatement.
C'est pourquoi, les ingénieurs ont conçu un système à plusieurs parachutes de façon à limiter autant que possible les chocs et éviter de tout casser. De façon à étager le freinage, 3 types de parachutes ont été prévus. Un parachute extracteur, un parachute de freinage et les 3 parachutes principaux.
Le parachute extracteur est un simple parachute 'extracteur'. De petite taille, il est généralement éjecté avec le couvercle du conteneur par un dispositif pyrotechnique. Il sert seulement à extraire l'ensemble du système de parachutes et ne produit pas réellement de freinage.
Le parachute de freinage est le premier étage de freinage. Il est de taille relativement réduite mais freine déjà efficacement. Il va amener la vitesse de descente dans le domaine transsonique ou même subsonique compatible avec l'ouverture des parachutes principaux.
Les parachutes principaux fournissent le freinage final. Ils sont ouverts en même temps ce qui va amener la vitesse de l'étage à quelques mètres par seconde compatible avec un amerrissage en douceur.
Avec un diamètre de 45 m et un poids d'une tonne, ces parachutes sont les plus grands jamais fabriqués pour un récupérer un étage de lanceur. Ils sont dérivés de ceux utilisés par la NASA pour récupérer les boosters de la navette.
Ares I
Ares I est un lanceur en ligne à 2 étages d'environ 94 m et d'une masse au décollage de plus de 900 tonnes. Dédié au lancement d'Orion, il sera capable de lancer 25 tonnes en orbite basse.
Le premier étage
Construit par ATK, ce premier étage est dérivé des boosters à poudre réutilisables de la navette à 4 segments. Il sera long d'un peu plus de 40 m pour un diamètre de 3,7 m. Il se différenciera des boosters de la navette par l'ajout d'un segment supplémentaire, soit 5 au total. Ce 5ème segment permet d'augmenter la quantité de propergol embarqué et donc la performance du lanceur. Cet étage doit fonctionner pendant les 2 premières minutes du vol.
Le premier étage construit par ATK Crédit NASA
D'autres modifications sont également prévues. Elles visent toutes à répondre aux spécifications du lanceur qui prévoient un taux de fiabilité et de rendement plus élevé que ceux imposés aux boosters de la navette.
Cet étage s'appuie donc sur des technologies largement éprouvées pour le vol habité ce qui limite d'autant les procédures de qualification inhérentes à la mise au point d'un nouvel étage et partant de la limite d'autant l'impact financier sur le programme.
Deuxième étage
Le deuxième étage sera construit par une joint venture formée par Boeing et Northrop Grumman. Initialement, la NASA prévoyait d'utiliser un moteur SSME à hydrogène et oxygène liquide. Cette solution a été abandonnée au profit du moteur J-2X. Cet étage comportera un nouveau réservoir d'oxygène et d'hydrogène liquide ainsi que l'avionique associée.
Jerome- astéroïde
- Messages : 47
Date d'inscription : 15/05/2009
Age : 46
Localisation : ribeauvillé
Re: Les infos qui nous interressent au jour le jour
La source
26.05.09 ExoMars : Une mission moins ambitieuse
La mission ExoMars de l'Agence spatiale européenne a été revue complètement pour des questions de financement. L'Europe étant dans l'incapacité à financer ce programme phare de l'exploration robotique de Mars, les responsables de la mission ont été contraints à réduire la voilure.
Un budget multiplié par 2
Initialement, le programme ExoMars bénéficiait d'un financement de 650 millions d'euros (2003). Le coût du projet a été évalué à 1 milliard en 2007 avant d'être revu à la hausse en 2008 quand Thales Alenia Space, responsable industriel du projet, l'a finalement estimé à 1,2 milliards d'euros. A la sortie de la ministérielle de l'ESA en novembre 2008, seuls 850 millions d'euros avaient été trouvés. Aucun Etat membre de l'ESA ayant souhaité augmenter sa participation ou financer ce déficit, l'Agence avait alors été contrainte de reporter le lancement de la mission à la fenêtre de tir suivante (de 2013 à 2016). Début 2009, le directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, se voulait rassurant devant la presse, estimant possible une solution à ce problème de financement à travers un partenariat technique et/ou scientifique avec la NASA et/ou Roscosmos.
L'augmentation par 2 du coût de la mission contraint donc les responsables de la mission a débarquer le paquet géophysique, d'abandonner le bras robotisé, de restreindre l'utilisation du foret de 2 m et de confier le lancement du rover à une Atlas-5 de Lockheed Martin (United Launch Alliance) et non plus à Ariane 5 comme prévu.
Les grands objectifs de la mission n'ont pas changé. Il s'agit toujours de chercher des traces de vie éteinte ou active et de mieux comprendre les dangers auxquels s'exposera l'homme lorsqu'il débarquera sur Mars. Le paquet géophysique débarqué
Dénommée station Humboltd, le paquet géophysique est une suite de 11 instruments (30 kg) qui devaient étudier l'intérieur de Mars, caractériser son environnement et mesurer l'orientation et la rotation de la planète pour comprendre son évolution et son habitabilité. Cette station devait embarquer le sismomètre conçu par Ph. Lognonné pour la mission Net lander du CNES, abandonnée en 2003 qui ne désespère pas de le voir poser sur …la Lune. A suivre donc.
Utilisation restreinte du foret
Concernant la foreuse, ingénieurs et scientifiques ont convenu de restreindre son utilisation. Cet instrument est conçu pour forer la surface martienne sur 2 m de profondeur. Il est équipé pour cela de 4 sections de 50 centimètres chacune. Il a été décidé qu'une seule section sera utilisée pour forer le sol martien, soit 50 centimètres. C'est seulement à la fin de la mission que l'on tentera d'utiliser 2 sections pour forer à 1 mètre de profondeur.
Cette décision s'explique par notre incapacité à déterminer le taux de résistance de la surface qui sera forée et un risque élevé de dysfonctionnement du foret qui pourrait casser ou ne pas réussir à remontrer à la surface les échantillons pour analyse.
Seule bonne nouvelle, l'intérêt de la NASA pour la mission n'est pas remis en cause comme le montre la fourniture du lanceur et le fait que l'étage de croisière (le carrier) utilisé pour transporter le rover de la Terre à la Mars sera équipé d'un relais de données et d'une petite suite d'instruments.
26.05.09 ExoMars : Une mission moins ambitieuse
La mission ExoMars de l'Agence spatiale européenne a été revue complètement pour des questions de financement. L'Europe étant dans l'incapacité à financer ce programme phare de l'exploration robotique de Mars, les responsables de la mission ont été contraints à réduire la voilure.
Un budget multiplié par 2
Initialement, le programme ExoMars bénéficiait d'un financement de 650 millions d'euros (2003). Le coût du projet a été évalué à 1 milliard en 2007 avant d'être revu à la hausse en 2008 quand Thales Alenia Space, responsable industriel du projet, l'a finalement estimé à 1,2 milliards d'euros. A la sortie de la ministérielle de l'ESA en novembre 2008, seuls 850 millions d'euros avaient été trouvés. Aucun Etat membre de l'ESA ayant souhaité augmenter sa participation ou financer ce déficit, l'Agence avait alors été contrainte de reporter le lancement de la mission à la fenêtre de tir suivante (de 2013 à 2016). Début 2009, le directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, se voulait rassurant devant la presse, estimant possible une solution à ce problème de financement à travers un partenariat technique et/ou scientifique avec la NASA et/ou Roscosmos.
L'augmentation par 2 du coût de la mission contraint donc les responsables de la mission a débarquer le paquet géophysique, d'abandonner le bras robotisé, de restreindre l'utilisation du foret de 2 m et de confier le lancement du rover à une Atlas-5 de Lockheed Martin (United Launch Alliance) et non plus à Ariane 5 comme prévu.
Les grands objectifs de la mission n'ont pas changé. Il s'agit toujours de chercher des traces de vie éteinte ou active et de mieux comprendre les dangers auxquels s'exposera l'homme lorsqu'il débarquera sur Mars. Le paquet géophysique débarqué
Dénommée station Humboltd, le paquet géophysique est une suite de 11 instruments (30 kg) qui devaient étudier l'intérieur de Mars, caractériser son environnement et mesurer l'orientation et la rotation de la planète pour comprendre son évolution et son habitabilité. Cette station devait embarquer le sismomètre conçu par Ph. Lognonné pour la mission Net lander du CNES, abandonnée en 2003 qui ne désespère pas de le voir poser sur …la Lune. A suivre donc.
Utilisation restreinte du foret
Concernant la foreuse, ingénieurs et scientifiques ont convenu de restreindre son utilisation. Cet instrument est conçu pour forer la surface martienne sur 2 m de profondeur. Il est équipé pour cela de 4 sections de 50 centimètres chacune. Il a été décidé qu'une seule section sera utilisée pour forer le sol martien, soit 50 centimètres. C'est seulement à la fin de la mission que l'on tentera d'utiliser 2 sections pour forer à 1 mètre de profondeur.
Cette décision s'explique par notre incapacité à déterminer le taux de résistance de la surface qui sera forée et un risque élevé de dysfonctionnement du foret qui pourrait casser ou ne pas réussir à remontrer à la surface les échantillons pour analyse.
Seule bonne nouvelle, l'intérêt de la NASA pour la mission n'est pas remis en cause comme le montre la fourniture du lanceur et le fait que l'étage de croisière (le carrier) utilisé pour transporter le rover de la Terre à la Mars sera équipé d'un relais de données et d'une petite suite d'instruments.
Jerome- astéroïde
- Messages : 47
Date d'inscription : 15/05/2009
Age : 46
Localisation : ribeauvillé
Re: Les infos qui nous interressent au jour le jour
27.05.09 Suivez le décollage de Frank De Winne
Suivez en direct le décollage de Frank De Winne,
prochain commandant de l'ISS, en direct d'un établissement de l'ESA.
Le lanceur Soyouz qui conduira l'astronaute de l'ESA Frank De Winne à bord de la Station spatiale internationale dans le cadre de la mission OasISS doit décoller de Baïkonour (Kazakhstan) à 12 h 34, heure de Lyon.
Suivez en direct le décollage de Frank De Winne,
prochain commandant de l'ISS, en direct d'un établissement de l'ESA.
Le lanceur Soyouz qui conduira l'astronaute de l'ESA Frank De Winne à bord de la Station spatiale internationale dans le cadre de la mission OasISS doit décoller de Baïkonour (Kazakhstan) à 12 h 34, heure de Lyon.
Jerome- astéroïde
- Messages : 47
Date d'inscription : 15/05/2009
Age : 46
Localisation : ribeauvillé
Re: Les infos qui nous interressent au jour le jour
La source
28.05.09 L'Inde lance le développement d'un vaisseau spatial habité
La Commission du Plan en Inde vient de donner son feu vert au programme de développement d'un vaisseau spatial capable de transporter jusqu'à 3 'gaganautes'. L'objectif est de faire voler deux pilotes à 275 km autour de la Terre dès 2015.
L'inde ambitionne de ambitionne de devenir la quatrième puissance spatiale capable d'envoyer un homme dans l'espace par ses propres moyens après l'Union Soviétique, les Etats-Unis d'Amérique et la Chine. Auréolée par le succès de sa première mission lunaire Chandrayaan, l'ISRO (Indian Space Research Organisation) veut aller de l'avant avec un programme prestigieux d'activités spatiales. Pour satisfaire ses ambitions spatiales, l'Inde projette la construction d'un nouveau pas de tir à l'intérieur du Centre spatial de Sriharikota et d'un Centre national des astronautes pour la formation et l'entrainement à Bangalore. On s'écarte de l'objectif de l'Inde spatiale qui était de mettre en service des satellites de télécommunications et de télédétection au service de son développement socio-économique.
L'objectif est de faire voler deux pilotes indiens à 275 km autour de la Terre dès 2015 à bord d'un vaisseau dont l'hebdomadaire Space News a publié un dessin et un schéma (voir ci-dessous). Le planning prévoit deux phases : un essai automatique du vaisseau en 2013-2014, puis le vol habité en 2015-2016. A l'ISRO, on parle d'une troisième étape : le vol de " gaganautes " autour de la Lune en 2020 ! Mais le gouvernement fédéral indien doit encore approuver un plan de ressources budgétaires pour cette présence des Indiens dans l'espace. Cette décision qui doit être débattue au Parlement indien peut prendre plusieurs mois. Elle n'est pas attendue avant cet été.
Reste que lancer un astronaute Indien dans l'espace ne sera pas une mince affaire pour l'Inde qui accuse un retard dans ce domaine. Sur le plan de la technologie spatiale, ce pays n'est pas au niveau des puissances spatiales occidentales et chinoises. Les sauts technologiques à franchir sont donc nombreux. Ils nécessiteront des efforts financiers importants sur plusieurs années. Du lanceur à la récupération des astronautes sains et saufs après un séjour dans l'espace aux modules orbitaux, tout est à penser, tout est à développer.
Débuté en 2006, cet ambitieux programme ne pourra pas faire l'économie d'une coopération internationale. Alors que la Chine a bénéficié de l'aide directe de la Russie pour l'élaboration de ses vaisseaux Shenzhou (clones du Soyouz) et l'entraînement de ses cosmonautes, ont peut penser que l'Inde sera aidée par les Etats-Unis et la Russie, son principal fournisseur de matériel militaires. Ces 2 pays ont également signés des accords de transferts de technologies liées à des programmes civils d'utilisation de l'orbite terrestre (satcom, positionnement, EOS).
Etude conceptuelle de véhicule spatial indien
Crédit Space News
____________________________
Perso, je me demande vraiment à quoi bon....mais bon......
28.05.09 L'Inde lance le développement d'un vaisseau spatial habité
La Commission du Plan en Inde vient de donner son feu vert au programme de développement d'un vaisseau spatial capable de transporter jusqu'à 3 'gaganautes'. L'objectif est de faire voler deux pilotes à 275 km autour de la Terre dès 2015.
L'inde ambitionne de ambitionne de devenir la quatrième puissance spatiale capable d'envoyer un homme dans l'espace par ses propres moyens après l'Union Soviétique, les Etats-Unis d'Amérique et la Chine. Auréolée par le succès de sa première mission lunaire Chandrayaan, l'ISRO (Indian Space Research Organisation) veut aller de l'avant avec un programme prestigieux d'activités spatiales. Pour satisfaire ses ambitions spatiales, l'Inde projette la construction d'un nouveau pas de tir à l'intérieur du Centre spatial de Sriharikota et d'un Centre national des astronautes pour la formation et l'entrainement à Bangalore. On s'écarte de l'objectif de l'Inde spatiale qui était de mettre en service des satellites de télécommunications et de télédétection au service de son développement socio-économique.
L'objectif est de faire voler deux pilotes indiens à 275 km autour de la Terre dès 2015 à bord d'un vaisseau dont l'hebdomadaire Space News a publié un dessin et un schéma (voir ci-dessous). Le planning prévoit deux phases : un essai automatique du vaisseau en 2013-2014, puis le vol habité en 2015-2016. A l'ISRO, on parle d'une troisième étape : le vol de " gaganautes " autour de la Lune en 2020 ! Mais le gouvernement fédéral indien doit encore approuver un plan de ressources budgétaires pour cette présence des Indiens dans l'espace. Cette décision qui doit être débattue au Parlement indien peut prendre plusieurs mois. Elle n'est pas attendue avant cet été.
Reste que lancer un astronaute Indien dans l'espace ne sera pas une mince affaire pour l'Inde qui accuse un retard dans ce domaine. Sur le plan de la technologie spatiale, ce pays n'est pas au niveau des puissances spatiales occidentales et chinoises. Les sauts technologiques à franchir sont donc nombreux. Ils nécessiteront des efforts financiers importants sur plusieurs années. Du lanceur à la récupération des astronautes sains et saufs après un séjour dans l'espace aux modules orbitaux, tout est à penser, tout est à développer.
Débuté en 2006, cet ambitieux programme ne pourra pas faire l'économie d'une coopération internationale. Alors que la Chine a bénéficié de l'aide directe de la Russie pour l'élaboration de ses vaisseaux Shenzhou (clones du Soyouz) et l'entraînement de ses cosmonautes, ont peut penser que l'Inde sera aidée par les Etats-Unis et la Russie, son principal fournisseur de matériel militaires. Ces 2 pays ont également signés des accords de transferts de technologies liées à des programmes civils d'utilisation de l'orbite terrestre (satcom, positionnement, EOS).
Etude conceptuelle de véhicule spatial indien
Crédit Space News
____________________________
Perso, je me demande vraiment à quoi bon....mais bon......
Jerome- astéroïde
- Messages : 47
Date d'inscription : 15/05/2009
Age : 46
Localisation : ribeauvillé
Re: Les infos qui nous interressent au jour le jour
La source
28.05.09 Exploration humaine de la Lune
Etats-Unis vs Chine
Les tergiversations américaines sur le devenir du programme Constellation de la NASA laisse à penser que des puissances spatiales en accélération comme la Chine pourraient faire jeu égal avec les Etats-Unis dans une dizaine d'années.
Etats-Unis
La NASA a prévu le développement de deux lanceurs pour son programme d'exploration humaine du Système Solaire. Ares 1 qui doit permettre la mise en orbite du vaisseau habitée Orion et Ares 5, un lanceur lourd utilisé pour lancer le module lunaire Altair et autres éléments d'infrastructures spatiales de grand tonnage.
Les responsables de la NASA projettent de retourner sur la Lune vers 2020. Depuis le discours volontariste de G.W. Bush annonçant le retour des Etats-Unis sur la Lune et les premières missions habités vers Mars, la NASA peine à finaliser ses objectifs. Le système de transport spatial qui devait répondre à ces objectifs est sur la sellette. Le programme Constellation accuse plusieurs années de retard et doit faire face à des problèmes techniques dans le développement des 2 lanceurs. C'est d'autant plus surprenant que pour faire vite et profiter des acquis opérationnels des nombreux vols de navettes, la NASA a décidé de s'appuyer sur des technologies existantes (éléments d'étages moteurs,) plutôt que de nouvelles à développer.
Si Orion est toujours prévu en 2014, les premiers vols habités vers la Lune sont prévus vers 2020, contre 2015 initialement). Bref des voix s'élève contre cette stratégie et ce projet qui s'avère plus dispendieux que prévu. La nouvelle administration américaine a donc décidé de passer en revue la totalité de ce projet et d'aborder la question des vols habités spatiaux et de l'utilisation de la Station spatiale internationale.
Chine
La Chine vient d'étoffer son programme lunaire avec l'annonce d'un débarquement sur la Lune entre 2025 et 2030. Cette ambition est en ligne avec les avancées faites par les chinois dans la maitrise des vols habités et de l'exploration robotique de la Lune. Le succès de la première sonde chinois a ouvert la voie à la poursuite du programme qui prévoit à terme, en 2017, le retour d'échantillons lunaires. Enfin, les vols habités Shenzhou ont montré le potentiel de la Chine dans ce domaine.
Reste que si l'ancien administrateur de la NASA, Mike Griffin, a laissé entendre en octobre 2008 que la Chine avait les moyens techniques et humains d'arriver sur la Lune avant les Etats-Unis, on ne connait pas sa stratégie. On sait qu'un vol de type Apollo 8 de contournement de la Lune est à l'étude mais rien ne filtre sur le profil de mission à l'étude pour débarquer sur la Lune. Les spécialistes s'accordent à dire que la Chine fera comme les américains et assemblera un 'train lunaire' similaire aux missions Apollo et Orion.
Les Etats-Unis suivront donc avec un très grand intérêt les prochaines missions habités Shenzhou qui viseront la maitrise du rendez-vous orbital, une capacité clef qui prend toute son importance dans l'optique d'une mission vers la Lune qui nécessitera l'assemblage en orbite du véhicule lunaire.
28.05.09 Exploration humaine de la Lune
Etats-Unis vs Chine
Les tergiversations américaines sur le devenir du programme Constellation de la NASA laisse à penser que des puissances spatiales en accélération comme la Chine pourraient faire jeu égal avec les Etats-Unis dans une dizaine d'années.
Etats-Unis
La NASA a prévu le développement de deux lanceurs pour son programme d'exploration humaine du Système Solaire. Ares 1 qui doit permettre la mise en orbite du vaisseau habitée Orion et Ares 5, un lanceur lourd utilisé pour lancer le module lunaire Altair et autres éléments d'infrastructures spatiales de grand tonnage.
Les responsables de la NASA projettent de retourner sur la Lune vers 2020. Depuis le discours volontariste de G.W. Bush annonçant le retour des Etats-Unis sur la Lune et les premières missions habités vers Mars, la NASA peine à finaliser ses objectifs. Le système de transport spatial qui devait répondre à ces objectifs est sur la sellette. Le programme Constellation accuse plusieurs années de retard et doit faire face à des problèmes techniques dans le développement des 2 lanceurs. C'est d'autant plus surprenant que pour faire vite et profiter des acquis opérationnels des nombreux vols de navettes, la NASA a décidé de s'appuyer sur des technologies existantes (éléments d'étages moteurs,) plutôt que de nouvelles à développer.
Si Orion est toujours prévu en 2014, les premiers vols habités vers la Lune sont prévus vers 2020, contre 2015 initialement). Bref des voix s'élève contre cette stratégie et ce projet qui s'avère plus dispendieux que prévu. La nouvelle administration américaine a donc décidé de passer en revue la totalité de ce projet et d'aborder la question des vols habités spatiaux et de l'utilisation de la Station spatiale internationale.
Chine
La Chine vient d'étoffer son programme lunaire avec l'annonce d'un débarquement sur la Lune entre 2025 et 2030. Cette ambition est en ligne avec les avancées faites par les chinois dans la maitrise des vols habités et de l'exploration robotique de la Lune. Le succès de la première sonde chinois a ouvert la voie à la poursuite du programme qui prévoit à terme, en 2017, le retour d'échantillons lunaires. Enfin, les vols habités Shenzhou ont montré le potentiel de la Chine dans ce domaine.
Reste que si l'ancien administrateur de la NASA, Mike Griffin, a laissé entendre en octobre 2008 que la Chine avait les moyens techniques et humains d'arriver sur la Lune avant les Etats-Unis, on ne connait pas sa stratégie. On sait qu'un vol de type Apollo 8 de contournement de la Lune est à l'étude mais rien ne filtre sur le profil de mission à l'étude pour débarquer sur la Lune. Les spécialistes s'accordent à dire que la Chine fera comme les américains et assemblera un 'train lunaire' similaire aux missions Apollo et Orion.
Les Etats-Unis suivront donc avec un très grand intérêt les prochaines missions habités Shenzhou qui viseront la maitrise du rendez-vous orbital, une capacité clef qui prend toute son importance dans l'optique d'une mission vers la Lune qui nécessitera l'assemblage en orbite du véhicule lunaire.
Jerome- astéroïde
- Messages : 47
Date d'inscription : 15/05/2009
Age : 46
Localisation : ribeauvillé
Sujets similaires
» infos de la part de Remy.
» Meteo et infos sur la qualité du ciel
» Un endroit pour stocker les infos permanentes
» Je crois qu'on parle de nous ...
» Astrodomes et l'aventure du Dark Sky Site, en Australie - Nous avons besoin de vous!
» Meteo et infos sur la qualité du ciel
» Un endroit pour stocker les infos permanentes
» Je crois qu'on parle de nous ...
» Astrodomes et l'aventure du Dark Sky Site, en Australie - Nous avons besoin de vous!
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
2024-11-13, 22:00 par arnaud67
» Spectre solaire
2024-11-04, 22:10 par Paul
» Réunion club 04/11/2024
2024-11-03, 11:57 par Cpt_Igloo
» Vente matériel astro photo et visuel
2024-10-23, 14:42 par sebastro
» Réunion club 21/10/2024
2024-10-21, 15:50 par Cpt_Igloo
» Réunion club 07/10/2024
2024-10-07, 09:35 par Cpt_Igloo
» reunion club 23/09/2024
2024-09-20, 10:04 par arnaud67
» Réunion club lundi 09/09/2024
2024-09-06, 21:12 par Cpt_Igloo
» sortie champ du feu 28/08/2024
2024-08-27, 19:31 par arnaud67