mes premiers pas avec la lunette sky-watcher

Voici enfin mon article tant attendu …, sur la mise en station de la lunette 120/1000 de sky-watcher.
C’était donc il y a très très longtemps dans un village d’irréductibles astronomes que j’ai découvert les joies de la mise en station … d’une lunette astronomique. Il n’y a pas à dire mais le Dobson est bien plus rapide à monter.
Notre cher président m’a montré les quelques rudiments à l’intérieur d’une grande salle. Au départ je pensais que l’astronomie se faisait sous un ciel étoilé … Il n’y a pas à dire mais le Dobson on l’installe à l’extérieur et on regarde les étoiles.
Après ces quelques rudiments nous nous sommes tout de même hasardé à l’extérieur, il y avait un magnifique ciel étoilé. Nous avons pris tout notre matériel et nous avons tout installé dans le pré.
Premièrement il fallait installer le trépied en visant le Nord et en le mettant à niveau, puis installer la monture. Première boulette, il ne faut pas oublier de sortir totalement les pieds du trépied si l’on ne veut pas ramper sous la lunette pour observer une étoile. Bon tant pis pour une première fois ce n’est pas bien grave. Il n’y a pas à dire mais pour le Dobson on pose son rocker, pas besoin d’avoir un niveau à bulle ni de boussole.
Deuxièmement on pose délicatement la lunette dans son support en queue d’aronde et l’on équilibre l’ensemble avec les contrepoids. Ne pas oublier de mettre les oculaires à ce stade pour l’équilibre. Il n’y a pas à dire, mais le Dobson on le dépose dans son rocker et l’on fixe les deux poignés.
Troisièmement, on aligne l’axe de la lunette avec l’axe de rotation de la monture. On ouvre le frein d’ascension droite et on réalise des mouvements de rotation autour de l’axe de la monture. On peut réaliser cette manipulation avec n’importe quelles étoiles, il suffit d’observer des trajectoires formant des cercles concentriques tel que leur centre soit confondu avec le centre de l’oculaire. On ajuste pour cela la molette de déclinaison de la lunette. Il n’y a pas à dire mais le Dobson ne possède pas de molette de déclinaison et d’ascension droite, c’est nettement plus facile.
Quatrièmement, on cherche maintenant à aligner l’axe de rotation de la monture avec l’axe de rotation de la Terre. Par chance, ce soir là l’étoile polaire était bien visible, j’ai pu aligner cet axe en jouant sur l’axe vertical et l’axe horizontale du trépied. Il n’y a pas à dire mais le Dobson pointerait depuis très longtemps des objets du ciel profond, si l’étoile polaire n’est pas visible on peut tout de même faire des observations.
Toutes ces opérations ont bien entendu été réalisées sous les yeux quelque peu moqueurs de tous mes acolytes. Enfin nous pouvons réaliser nos premières observations. Premier objectif : Jupiter. Ah c’est tout de même beau. Derrière moi mes acolytes s’impatientent, ils veulent voir les satellites de Jupiter au travers de cette toute nouvelle lunette. Il n’y a pas à dire le Dobson permet d’observer beaucoup plus rapidement les satellites et en plus grand.
Après que toutes les personnes aient jeté un coup d’œil dans la lunette, je m’apprêtais à rechercher Jupiter à manipuler les deux boutons d’ascension droite et de déclinaison. Je constate avec émerveillement qu’il suffit juste de tourner le bouton d’ascension droite. Il n’y a pas à dire mais le Dobson ne peut pas recentrer l’image sur le centre de l’oculaire aussi facilement.
Enfin j’ai compris l’intérêt d’une monture équatoriale. Mais bon, une bonne heure de mise en station pour juste pouvoir recentrer l’image en un tour de main …
Après mon délire sur les lunettes et le Dobson avec leurs avantages et leurs inconvénients, je souhaite à tous une très bonne soirée.

Ah enfin le compte-rendu de ton test !
Manque peut-être une petite photo de la lulu en question..
Bienvenue chez les "ceux-ce" qui font leur MES avant de passer aux plaisirs de l'observation ou de la photo. J'ai bien aimé ta description détaillée, jusqu'au moment où, horreur j'ai trouvé une coquille, une inexactitude que je ne peux laisser passer !

Paul a écrit:... ils veulent voir les satellites de Jupiter au travers de cette toute nouvelle lunette. Il n’y a pas à dire le Dobson permet d’observer beaucoup plus rapidement les satellites et en plus grand.

Comment ça ?! en plus grand ?! et plus rapidement ? avec un Dobson ? Mais as-tu essayé de pousser le grossissement avec d'autres oculaires que ceux que tu utilises avec ton Dobson ? As-tu vu ce que ça donnait avec un grossissement 116x sur la lulu de Pegasi ? Ce soir-là, j'ai regardé Jupiter et ses satellites dans chaque instrument, et sincèrement c'est avec les lulus (dont la tienne) que j'ai vu les plus belles images. Jupiter apparaissait aussi grosse dans la lulu de Pegasi que dans le dobson, avec (excuse-moi Thierry) plus de détails et de contraste. Avec les planètes et avec la lune, ou tu as beaucoup de lumière, pas besoin de grands diamètres, et la qualité optique des lulus permet largement de pousser le grossissement.
Je terminerai ma plaidoirie par notre cri de ralliement : "Vive les lulus ! Les lulus c'est d'la balle !"

PS : pour ceux qui ne connaissent pas encore le CAK, il y a comme qui dirait une certaine compétition entre les dobsonneux et les lunetteux

Ben tu as tout à fait raison, mais c'était pour titiller les lunetteux.
A plus

Paul a écrit:Ben tu as tout à fait raison

Ah quand même !

Paul a écrit:mais c'était pour titiller les lunetteux